HISTOIRE DE LA BICYCLETTE

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C’est durant  la révolution française que l’on vit apparaître, le célérifère de Sivrak, le véritable ancêtre du vélo.

Ce véhicule se composait de 2 roues placées l’une derrière l’autre et reliées par une poutre de bois surmontée d’une selle.

 On faisait avancer l’ensemble en frappant alternativement le sol avec les pieds.

Les jeunes élégants de l’époque, rivalisaient de vélocité et d’adresse sur leur engins ornés souvent d’une tête d’animal en bois.

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En avril 1818, le Baron Drais modifia le célérifère en lui adoptant une articulation sur la partie avant, ce fut l’invention de la direction mobile, elle fait son apparition dans le jardin du Luxembourg à Paris, mais sa démonstration fut l’objet de railleries.

On trouva dans le grenier de Nicéphore Niepce, inventeur de la photographie, un vélocipède articulé qu’il utilisa de son vivant.

Plusieurs de petites inventions de détails firent leur apparition, jusqu’au jour ou Michaux inventa la pédale en 1861                                                               .                                   1865 invention de la chaîne par l’ingénieur grenoblois Jacques de Vaucansons

1868 Michaux confectionne des jantes à bandes de caoutchouc plein.

1868 création de la roue libre par l’horloger Joseph Menier artisan du Cher. Elle fut véritablement opérationnelle en 1899

1869 Tribou utilise le roulement à billes.

La guerre de 1870 porta un coup fatal au développement de la bicyclette et Michaux mourut dans la misère.

Seuls 2 fabricants subsistèrent : Meyer à Paris et Truffaud à Tours.

C’est aussi à cette époque que l’on se rendit compte que, plus la roue avant était grande, plus la distance parcourue était grande. C’est alors que l’on vit des grand-bi avec des roues de 1,40m  1,50m et même 2m de diamètre alors que la roue arrière semblait minuscule à côté.

Le record en hauteur est détenu par Victor Bernard qui présenta 1 grand bi de 3m de haut et pesant 70 kg.

A son tour, le grand bi passera de mode vers 1888, pour laisser la place à la bicyclette.

Cette année là, vit en effet l’invention du pneumatique par un vétérinaire anglais établit en Irlande, Mr. Dunlop dont le nom est rester attaché à l’industrie du pneu ; aux minces bandes de caoutchouc que l’on utilisait alors, il substitua un bandage plus léger contenant une chambre de caoutchouc susceptible d’être gonflée comme un ballon ; le pneu était né.

Plus tard, Michelin inventa le pneu démontable.

En 1898 apparaît le frein à patins, inventé par Vilader

Aux environs de 1900 apparaît l’avertisseur rotatif et le porte bagages.

 

Ainsi l’on remarque que dans son ensemble, cadre, roues, il n’y a guère de différence entre la bicyclette de 1900 et celle que nous connaissons aujourd’hui, les améliorations portant surtout, sur les périphériques, pédales automatiques, vitesses  indexées, leviers de vitesse dans les poignées de freins, et bien sûr,  la qualité des matériaux employés, la fiabilité et la légèreté.

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